Ma fille a commencé l’école cette année et autant dire qu’elle ne se réjouissait pas particulièrement. Du coup, j’appréhendais cette première journée d’école et je me suis mis une grosse pression pour la préparer de la meilleure manière possible.

Ça a commencé environ deux semaines avant quand on s’est rendu compte avec mon mari que son comportement changeait. Elle, qui d’habitude s’écroule le soir, était surexcitée au moment du coucher et ne parvenait pas à rester allongée. On lui a demandé si elle avait des appréhensions concernant l’école et là… wouah elle a déballé ! Elle était bourrée de peurs concernant l’école, mais surtout les copains et le pedibus qu’elle fait pour tous les trajets. Pendant tous les jours qui ont précédé la rentrée, on a essayé d’accueillir ses peurs, d’en parler ouvertement avec elle pour qu’elle se sente à l’aise d’exprimer ce qui se passait à l’intérieur d’elle. Dans ma tête, ça moulinait pour trouver des solutions et l’accompagner au mieux. J’étais focalisée sur son état émotionnel. Tellement focalisée sur elle et sur mon rôle de maman que j’ai commencé à avoir mal à la tête, ce qui m’arrive très rarement. Après un temps de communication connectée avec moi-même, je me suis rendue compte que je m’étais oubliée. J’étais tellement axée sur mon enfant que je n’avais pas pris le temps d’écouter ce que cela provoquait en moi de la voir comme ça. Moi aussi, j’avais peur… peur pour elle bien sûr mais aussi peur pour moi ! Peur d’être déçue de moi-même, de ne pas réussir à atteindre la barre très haute que j’avais mise pour cette rentrée scolaire. Je vivais dans le stress et l’anxiété mais de manière inconsciente et mon corps me l’a fait remarquer!

Tout ça pour vous dire que la rentrée s’est merveilleusement bien passée, elle adore l’école ! Mais moi, mon corps a lâché dès que j’ai compris que tout allait bien se passer pour elle ! C’est comme si j’avais vécu sous tension pendant une semaine. J’ai commencé cette nouvelle année scolaire épuisée, physiquement et émotionnellement.

Cet exemple me fait prendre conscience de l’importance de prendre régulièrement un temps pour savoir comment ça va pour nous !

Quand on a des jeunes enfants, on est tellement focalisé sur eux, sur leur bien-être que c’est très facile de s’oublier ! Et si on n’en prend pas conscience rapidement, on peut vite se retrouver dans un état de burnout parental ! La communication connectée est un bel outil pour mettre des mots sur ce qui se passe à l’intérieur de nous, mais la méditation, la respiration, le yoga, la relaxation sont également de magnifiques outils pour se connecter à soi.

Si toi aussi parfois tu te sens émotionnellement épuisé, sache que j’accompagne les parents pour les aider à mettre des mots sur ce qu’ils vivent !